Premier stop helicopter island, pour une pause snorkeling. Il y a trop de vagues le snorkeling n'est pas top.
Le skipper nous arrête ensuite sur une autre île à côté de grands rochers au milieu des vagues, pour aller voir la “hidden beach”. Il nous explique qu’il faut descendre dans les vagues, jongler pour pas se blesser sur les coraux et nager tant bien que mal pour passer par un petit trou dans la roche…mmm ça s’annonce encore épique! Surtout quand on lui dit: “mais c’est dangereux quand même, on risque de s'écraser contre les coraux à cause des vagues?” et qu’il répond: “ouai, c’est vrai, c’est un peu dangereux, il y a beaucoup de vagues quand même…bon mettez des gilets commes ça vous ne vous tapez pas le ventre contre les coraux…” ok…
Ca donne pas trop envie mais je me lance. Le courant est tellement fort que je tombe par terre et fait direct la planche sur le ventre pour éviter les coraux. J’essaye de nager, marcher et après un moment à me débattre j’arrive épuisée au bord! Pareil pour les autres qui se font un peu égratigner.
Mais finalement ça vallait le coup: cachée derrière les rochers… une plage de rêve!
Pour la pause lunch les skippers nous arrêtent sur church island. Une plage magnifique et une église abandonnée dans les rochers. Un petit air de Tomb Raider ou d'Indiana Jones. Cela semble surréaliste…
Le troisième arrêt est encore une plage cachée mais à cause de la marée il reste juste un petit trou pour y accéder et les vagues sont trop grosses, on s'abstiendra!
Dernier stop un superbe lagon.
La journée en bateau se termine et après une rapide douche chez Ilde nous nous dirigeons vers la gare routière d'El Nido. Nous étions un peu inquiets de faire le long chemin de retour vers Puerto Princessa de nuit mais si nous avions su ce qui nous attendait nous ne serions jamais monté dans le van. Imaginez un chauffeur fou furieux couché sur son volant, une route en piteux état, un van archi comble dont plusieurs sièges n'ont pas de ceintures de sécurité, dehors les pneus qui crissent sur la terre dans les virages ou qui manquent éclater dans les trous et les gens les animaux qui manquent se faire écraser pendant tout le trajet alors que nous sommes balancés de droite à gauche, plaqués contre les vitres alors que ce "fada" nous ramène à Puerto Princessa à plus de 110km/h sur une départementale en mauvaise état.
Nous arrivons tout de même vivant mais stressés, le ventre noué et tout crispé! C'est dangereux les Philippines.
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